A sept ans, Marie devient l'élève du professeur F. B. Hamma à Stuttgart.

Sa mère l'emmène à Paris vers l'âge de dix ans, pour la présenter à Henri Herz, célèbre professeur de piano au Conservatoire de Musique de Paris. Ce dernier l'accepte comme élève en 1857, malgré son jeune âge. Marie travaille avec lui jusqu'à ce qu'elle puisse s'inscrire au Conservatoire.

Après seulement quatre mois de cours, elle y obtient brillamment le Premier Prix de Piano en 1862, à moins de seize ans. Elle est l'avant-dernière candidate et se présente après vingt autres jeunes filles.

Un critique rapporte : « Elle a rendu au morceau la fraîcheur et la vie ; on croyait ne l'avoir pas encore entendu, tant elle l'a marqué au cachet de sa nature individuelle. Son mécanisme supérieur, son beau style, son jeu délicieusement nuancé, d'une pureté irréprochable, d'un goût exquis, d'une élégance soutenue, ont constamment émerveillé l'auditoire. » (Revue et Gazette musciale de Paris du 27 juillet 1862.)